LA SERS et le CIM
Cas particulier du BIM aménagement (ou CIM – City Information Modeling)
Contrairement au BIM construction, il existe très peu de références en France. Les éditeurs de logiciel n’ont pas encore développé de bibliothèque d’objets adéquats. Il s’agira donc dans un premier temps d’adapter les outils de la construction.
CIM : City Information Modeling
L’utilisation d’une maquette numérique en aménagement peut toutefois présenter de nouveaux avantages :
- meilleure intégration de certains ouvrages techniques (chambres, regards, poste transfo)
- contrôle des altimétries des accès des bâtiments et des réseaux par rapport aux niveaux de voirie
- perspectives volumétriques des bâtiments dans leur futur environnement
possibilité de mieux gérer à terme les équipements (réseaux, luminaires).
Lotissement le Schwemmloch au CIM
Il a été décidé d’utiliser le format d’échange du BIM (IFC) pour l’assemblage des projets de construction dans la maquette d’ensemble. Cette intégration permet à l’urbaniste de faciliter sa mission de coordination architecturale.
L’intégration des fichiers IFC de chaque bâtiment pose la question du référentiel XY sur lequel il convient en amont de s’accorder, sous peine de devoir reprendre manuellement les calages.
Maquette d’ensemble en construction
À noter que cette maquette d’ensemble ne traite pas pour le moment du calage altimétrique, la plateforme d’accueil n’intégrant pas encore les niveaux des aménagements paysagers et de voirie.
L’outil est ici davantage exploité pour le volet 3D, le format d’échange et le référentiel XY.
En complément du travail avec les maquettes physiques, l’utilisation d’une maquette d’ensemble permet de résoudre des problématiques d’interfaces entre les projets.
Dans l’exemple ci-après, il a été décidé de modifier et de reculer l’implantation d’un bâtiment afin de ne pas casser une perspective sur un des axes publics.
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